Deux nouvelles mesures viennent renforcer les dispositifs d’aide et d’urgence publiés par le Comité pour la promotion et la protection des droits des femmes.
Pour multiplier les points de contacts pendant le COVID 19, il est désormais possible de :
- Signaler des violences à la pharmacie
- Donner l’alerte par e-mail à la police
Les officines de pharmacies de Monaco sont dorénavant un lieu où il est possible d’être accueilli, orienté et de donner l’alerte pour les cas d’urgence.
Comme l’indique Mme Caroline Rougaignon Vernin, présidente du Conseil de l’Ordre des pharmaciens « Ce dispositif est un relai de proximité supplémentaire qui reste facilement accessible ».
Pour les personnes qui ne pourraient pas téléphoner, la Sûreté Publique vient de mettre en place un e-mail d’alerte sos-violences@gouv.mc en complément du 17 et du 93 15 30 15.
Ce service est accessible 24H/24 pour les situations d’urgence liées à la violence.
Enfin, en période de confinement, l’attention de chacun est attirée sur le fait que la distanciation sociale n’empêche pas d’intervenir. Si l’on est témoin de violences, si l’on entend des bruits de coups, des cris, des pleurs, ou si une violente dispute dégénère, il est possible d’aider en appelant le 17.
« C’est un geste qui peut sauver une vie. Par contre il faut appeler la police et ne pas chercher à intervenir directement », résume M. Rémy Lejuste, Commissaire principal de Police, chef de la Division administrative de la Sûreté publique.
Les services de l’Etat et le tissu associatif restent pleinement mobilisés pour les femmes victimes de violence durant cette crise.
Toutes les informations sur les démarches et procédures sont sur www.dfm.mc et sur www.covid19.mc